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Quel avenir pour l'infrastructure et la production informatique?


alexpnt222

Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Je me présente, Alexandre actuellement étudiant en 2ème année de master et alternant dans une ESN spécialisée en infrastructure et en production informatique.

 

Je me permets de poster sur ce forum car j’aurais besoin de quelques conseils d’experts.

 

Je réalise en ce moment, dans le cadre de mon alternance, une veille technologique sur le futur de l’infra et de la prod IT. Aussi j’aimerais vous demander ce que sera selon vous le futur de ce milieu.

Devops, Devsecops, Big data, automatisation etc n’hésitez pas à me donner votre vision du domaine, je prends absolument toute les idées.

 

En vous remerciant par avance.

 

Cordialement,

Alexandre

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Etant donné que des millions d'applications vont devoir être en partie recoder dans un moyen court terme, le Big Data n'a je pense aucun soucis à se faire car tout ses applications, ou je pense en grande partie, vont se refaire par le biais du "codage sans coder" que va REproposer Microsoft. Et là, base SQL etc... vont se monter sur le NET.

 

Pour le DevOps, c'est une vrai force. Être à la fois développeur d'un logiciel mais aussi ingénieur pour adapter l'architecture réseau à son intégration c'est juste énorme. Cela permet d'obtenir un rendement maximal dans l'utilisation du logiciel. Il y a juste à voir ce que fait le Cloud Computing qui et je pense le secteur le plus confortable dans l'avenir.

 

Le DevSecOps, je ne sais pas trop quoi en penser, je dirai que cela dépend du produit proposé et de son mode de fonctionnement. Il y a des entreprises spécialisé dans la cybersécurité qui ont une vrai force d'expertise. Et vis à vis de ça, la partie sécurité du DevSecOps peut être "bancale" c'est à dire avec moins d'expertise quand on l'inclus dans un cycle de sortie d'un produit par une seul et même entreprise.

 

Pour ma part, je rajouter également que l'administration réseau opérationnel reste et restera indispensable. Un rapport de Nutanix sur l'utilisation du cloud-hybride en entreprise annoncé que 60% des entreprise revenez sur des infrastructures locales pour X raisons.

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Bienvenue sur le forum!

 

C'est un beau projet, que de regarder le futur de nos métiers.

Si on suit une certaine logique, ce qui s'est développé ces dernières années va se démocratiser et devenir le standard.

Je pense particulièrement aux environnements SAAS/IAAS. C'est le virage qu'à pris la partie Cloud qui s'est démocratisée.

 

Aujourd'hui déjà, et donc demain à fortiori, les plus petites entreprises se tourneront vers un modèle délocalisé. Les logiciels seront fournis en SAAS, par des prestataires. Elles n'investiront plus, ou presque plus, dans des serveurs, mais opteront pour l'IAAS, distribué et maintenu par des prestataires.

Ca change profondément les choses. Non seulement l’aspect hardware (moins de matériel en entreprise), mais aussi le modèle économique (modèle mensuel avec des offres qui incluent le contenu, sa gestion, et du support), et l'infrastructure (il faudra miser sur une qualité des liens Fibre et/ou DSL, en multipliant éventuellement les accès et en pensant à la redondance).

 

Je pense aussi aux objets connectés (IoT), qui vont se multiplier. Les réseaux qui leurs sont dédiés se sont multipliés (LoRa, Sigfox, la 5G aussi prévois des améliorations notables pour le M2M), et si un bon nombre aujourd'hui concerne l'industrie, ca va certainement se développer.

 

Et enfin l'aspect sécurité. Aujourd'hui l'informatique est devenue économiquement et sociétalement indispensable. Et lorsqu'il y a des enjeux "vitaux", alors il y a un challenge à relever : le conserver en parfait état de marche. Je pense qu'il y a aura un jour des attaques de grande envergure, voir des guerres qui se mèneront sur le terrain de jeu numérique...

 

En tous cas, bon courage, et bonne chance pour cette thèse!

 

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il y a 33 minutes, Pyrithe a dit :

Je pense aussi aux objets connectés (IoT), qui vont se multiplier

 

C'est le gros point noir pour moi ça, tout deviens IoT et les failles de sécurité se multiplies.

En revanche je n'y ai pas pensé mais la 5G va révolutionner le monde de l'entreprise.

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il y a 2 minutes, TechSRVG a dit :

 

C'est le gros point noir pour moi ça, tout deviens IoT et les failles de sécurité se multiplies.

En revanche je n'y ai pas pensé mais la 5G va révolutionner le monde de l'entreprise.

Pour les deux, il faudra un peu de temps.

Les failles de sécurités se corrigeront quand un ou plusieurs facteurs se produiront : Problème majeur (mondial genre paralysie avec un type d'équipement) de sécurité, normalisation de l'IoT (créations de normes obligatoires, avec un vrai cahier des charges).

Quand à la 5G, pour moi ce qui est rageant c'est que la portée est minable. On a une couverture assez moyenne en 4G, et qui serait loin d'être saturée si la couverture fibre était déployée partout. Ca sera un désastre écologique, principalement à cause de la consommation énergétique que ca va engendrer. Tout ca pour que Mr le geek à deux balles regarde de la vidéo en 4K sur son écran de smartphone de 5,5''. Ca me déglingue perso...

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Bonjour,

 

Merci pour vos réponse très détaillées, elle me seront utiles.

 

 

Le 09/04/2020 à 13:39, TechSRVG a dit :

Etant donné que des millions d'applications vont devoir être en partie recoder dans un moyen court terme, le Big Data n'a je pense aucun soucis à se faire car tout ses applications, ou je pense en grande partie, vont se refaire par le biais du "codage sans coder" que va REproposer Microsoft. Et là, base SQL etc... vont se monter sur le NET.

 

Pour le DevOps, c'est une vrai force. Être à la fois développeur d'un logiciel mais aussi ingénieur pour adapter l'architecture réseau à son intégration c'est juste énorme. Cela permet d'obtenir un rendement maximal dans l'utilisation du logiciel. Il y a juste à voir ce que fait le Cloud Computing qui et je pense le secteur le plus confortable dans l'avenir.

 

Le DevSecOps, je ne sais pas trop quoi en penser, je dirai que cela dépend du produit proposé et de son mode de fonctionnement. Il y a des entreprises spécialisé dans la cybersécurité qui ont une vrai force d'expertise. Et vis à vis de ça, la partie sécurité du DevSecOps peut être "bancale" c'est à dire avec moins d'expertise quand on l'inclus dans un cycle de sortie d'un produit par une seul et même entreprise.

 

Pour ma part, je rajouter également que l'administration réseau opérationnel reste et restera indispensable. Un rapport de Nutanix sur l'utilisation du cloud-hybride en entreprise annoncé que 60% des entreprise revenez sur des infrastructures locales pour X raisons.

 

Ce rapport dont tu parles m’intéresse énormément, sais tu comment je pourrais le trouver?

 

 

 

Le 09/04/2020 à 14:32, Pyrithe a dit :

Pour les deux, il faudra un peu de temps.

Les failles de sécurités se corrigeront quand un ou plusieurs facteurs se produiront : Problème majeur (mondial genre paralysie avec un type d'équipement) de sécurité, normalisation de l'IoT (créations de normes obligatoires, avec un vrai cahier des charges).

Quand à la 5G, pour moi ce qui est rageant c'est que la portée est minable. On a une couverture assez moyenne en 4G, et qui serait loin d'être saturée si la couverture fibre était déployée partout. Ca sera un désastre écologique, principalement à cause de la consommation énergétique que ca va engendrer. Tout ca pour que Mr le geek à deux balles regarde de la vidéo en 4K sur son écran de smartphone de 5,5''. Ca me déglingue perso...

 

 

Si je poursuis ton résonnement Pyrithe, ne penses tu pas que les infra "vertes" vont également être un enjeu majeure pour nos sociétés numériques. Ne va t'ont pas assister à une explosion de la demande en terme d'informatique plus respectueux de l'environnement. Ce qui est aujourd'hui un désastre.

 

Merci encore,

Alexandre

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il y a 14 minutes, alexpnt222 a dit :

Si je poursuis ton résonnement Pyrithe, ne penses tu pas que les infra "vertes" vont également être un enjeu majeure pour nos sociétés numériques. Ne va t'ont pas assister à une explosion de la demande en terme d'informatique plus respectueux de l'environnement. Ce qui est aujourd'hui un désastre.

Ca serait effectivement une bonne chose.

Mais pour le moment, je trouve que l'informatique a un soucis avec l'approche environnementale, par rapport à d'autres domaines.

Un collègue m'a expliqué récemment le concept de "low-tech". A savoir une approche qui prône (grosso-modo) l'utilisation minimum de ressources et techno.

Quand on y réfléchi, est ce que notre site web a besoin de consommer autant de ressources? Pour afficher des animations flash et des images partout, alors que c'est principalement pour présenter du contenu...

Est ce que dans certains cas de figures, avec la stabilité des accès qu'on a, héberger en interne un site web sur un raspberry à 40€ et qui consomme rien, c'est pas une bonne idée?
Finalement, dans des contextes précis, est ce que le visiteur ne vient pas chercher du contenu, et que le superflu et le graphisme n'est pas en trop?
Il y a une reflexion à faire autour de ca...

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Il y a 5 heures, alexpnt222 a dit :

Si je poursuis ton résonnement Pyrithe, ne penses tu pas que les infra "vertes" vont également être un enjeu majeure pour nos sociétés numériques. Ne va t'ont pas assister à une explosion de la demande en terme d'informatique plus respectueux de l'environnement. Ce qui est aujourd'hui un désastre.

 

Je ne suis pas spécialement d'accord avec toi car les entreprises détentrices de ses Datacenters compense les émissions de carbone de leur infrastructures par des actions écologiques. Pour exemple Microsoft, ils ont un ratio presque négatif malgré la multitude de Datacenters qu'il possède. Disons que je ne pense pas que cela soit enjeu majeur dans le futur de l'informatique.

 

Rapport Nutanix :

 

Citation

Et pour cause : avec le temps, les entreprises prennent conscience des différents enjeux et défis liés au choix d’une stratégie Cloud. Par exemple, si le Cloud public est idéal pour les applications dont l’usage est imprévisible de par son élasticité, ce n’est pas le cas pour les workloads aux caractéristiques prévisibles.

Ces derniers peuvent être exécutés sur site à un coût inférieur à celui du Cloud public. De plus, des économies peuvent aussi être réalisées en choisissant le service Cloud et le tiers tarifaire le plus approprié pour chaque application. Tout en sachant que les prix de ces différents services évoluent sans cesse…

Dans ce paysage en perpétuel changement, la flexibilité est donc perçue comme essentielle. Or, seul le Cloud hybride peut véritablement répondre à cette contrainte.

C’est la raison pour laquelle 73% des interrogés confessent avoir choisi de faire machine arrière en renvoyant leurs applications du Cloud public vers l’infrastructure sur site. De même, 22% affirment avoir transféré cinq applications ou plus sur site.

Cette stratégie permet aux entreprises de répondre à leurs besoins en flexibilité. Près de neuf participants sur dix, 95%, estiment qu’il est capital d’être en mesure de déplacer les applications entre différents environnements Cloud

 

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Bonjour,

Je crois que c'était sur un forum de developpez.com ou un autre, ils parlaient de faire un grand nettoyage de printemps de notre 'cloud'.

Trier et effacer tous les emails inutiles, les photos, les doc, etc pour économiser de la ressource.

 

Et bien un commentaire à fait remarquer que trier et supprimer de vieux email obliger les serveur à les désarchiver et qu'en fait cela consommait autant que de les laisser archivés.

 

Réalité ou déduction erronée ? Parfois la réalité est contre-intuitive.

 

A appliquer aussi au corona virus. Des 'solutions' qui paraissent correctes sont en fait parfois au mieux erronées au pire néfastes.

 

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Il y a 3 heures, TechSRVG a dit :

Je ne suis pas spécialement d'accord avec toi car les entreprises détentrices de ses Datacenters compense les émissions de carbone de leur infrastructures par des actions écologiques. Pour exemple Microsoft, ils ont un ratio presque négatif malgré la multitude de Datacenters qu'il possède. Disons que je ne pense pas que cela soit enjeu majeur dans le futur de l'informatique.

Microsoft vise le ratio équilibre ou négatif en carbone d'ici 2030 sur ses datacenters.

En 2015, le secteur du numérique consommait 10% de la production énergétique mondiale. Et dans cette part (qui a dû augmenter un peu), 18% de la consommation est pour les datacenters. Donc équilibrer l'impact carbone sur les datacenters OK, mais il faut regarder au global. Et à mon avis, dans le futur, l'approche écologique sera déterminante dans certains projets, enfin je l'espère.

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